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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 08:00

Avant-hier, je suis allée faire un bilan frifrital. Je me fais suivre par ma super sage-femme sophrologue, celle-la même qui m'a suivie quand j'attendais ma Fève.

Je l'adore parce qu'elle est à fond dans le bio et dans les médecines douces. Elle n'est pas du genre à me coller une ordonnance de Spasfon dès que j'ai un pet de travers.

Par contre, elle est du genre à me retourner le cerveau au sujet de mon alimentation. Mais elle reste tolérante... dans une certaine mesure :

 

- Attends Nanette, je te demande pas d'arrêter le McDo hein. Une fois par an. Maximum !

 

 

Comme d'habitude, on a papoté, elle m'a tripotée. Elle ne m'a pas trouvée très en forme. Un manque de tonus. Comprenez de tonus frifrital.

Je crois que je le savais déjà. J'avais comme la sensation que les séances de rééducation n'avaient pas suffi cette fois.

Pourtant l'accouchement a duré moins longtemps. Cherchez l'erreur.

 

Pendant que je me rajustais, je lui ai demandé à quelle sauce j'allais être mangée :

 

- Bon alors, tu me colles combien de séances ? 5,10 ? Non mais franchement, ça fait 21 mois que j'ai accouché, je pensais en avoir fini !

 

- Hmmmm... Je pense pas que des séances soient vraiment nécessaires. Je vais te prescrire autre chose.

 

Là j'ai commencé à flipper. Parce que ma sage-femme n'est pas trop médoc, je l'ai déjà dit. Et elle sait que moi non plus, je suis pas très médoc.

 

- Tu vas me filer un... traitement local ? Un genre de crème ?

 

- Non, non. Tu connais les boules de geisha ? Ce sera suffisant à mon avis. Il ne faut pas les choisir trop lourdes, elles doivent muscler en douceur. Youhou, tu m'écoutes ?

 

lemurien-madagascar-2.jpg

Hein ?

 

 

Après elle m'a tout expliqué. Genre que les petites boules font du bien à ton périnée et à ta paroi frifritale qui devient plus tonique, plus forte. Genre tu peux casser un oeuf avec ton frifri après.

Comme j'étais encore assez sceptique (et que je me visualisais dans un sexshop avec ma fille dans son porte-bébé), elle m'a affirmé que dans certains pays d'Europe, on les vendait en pharmacie, sans complexes.

 

Bien entendu, elles permettent de joindre l'utile à l'agréable. Il parait. Hum.

 

Bref, j'ai les boules quoi. Enfin je les ai pas encore, je me tâte. Hum (bis).

 

Pour aller plus loin sur le sujet, ma sage-femme m'a filé le lien de la boutique Perinee Shop (oui oui) qui explique tout tout tout sur comment utiliser les boules sans en avoir (ah ah ah) et se refaire un périnée d'acier. Histoire de ne pas se faire pipi dessus devant le DVD de Florence Foresti.

 

Bref, je n'ai toujours pas mes boules because je dois m'acheter ma voiture très bientôt (vivement la paie).

 

Peut-être que je les choisirai assorties à ma carroserie ?

 

billard_jaune_noire.jpg

Celles-ci ne sont pas des boules de geisha !

(les Humeurs de Nanette déclinent toute responsabilité si vous avez cru le contraire).

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 14:20

Parce que franchement là, je n'en peux plus de ces deux-là.

 

Quand c'est pas l'un qui tente de se faire la malle quand je suis occupée, c'est l'autre qui refuse de rester tranquille. Non mais c'est vrai quoi. J'en ai assez.

Et qu'on ne me dise pas que je suis une femme indigne. Je fais ce que je peux.

 

Je fais ce que je peux depuis trop longtemps. Je suis fatiguée et en plus j'ai mal au dos.

Bien sûr, je suis fière d'eux. Bien sûr je les aime. Mais parfois, je voudrais qu'ils soient moins encombrants dans ma vie.

J'essaie de leur offrir tout ce que je peux, histoire qu'ils soient à l'aise, mais rare sont les fois où j'y arrive. Ou alors ça me coûte la peau des fesses. On ne devrait pas se ruiner pour les habiller ! Or c'est le cas, plus ils grandissent, plus c'est cher.

Et encore une fois ce sont les femmes qui trinquent !

 

 

Alors voilà. Je les donne contre bon soin. Ensemble ou séparément, c'est pas très important.

 

Je les donne avec leurs petits paniers,que vous pourrez choisir. Dentelle, soie, coton, il y en a pour tous les goûts.

 

J'en ai ras le bol de mes gros seins.

 

funny_643.jpg

En plus, c'est chiant pour entretenir la bagnole.

 

 

P.S : La Fève commence son adaptation à la halte-garderie aujourd'hui !

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 08:00

Vendredi, si tu suis un peu l'actualité de la page facebook du blog, tu sais que je suis allée chez le coiffeur ! Et pas chez n'importe quel coiffeur, dans un salon Ethnicia !

Concept basé sur la beauté globale, les salons Ethnicia sont aussi des instituts de beauté puisqu'on peut s'y faire épiler, faire les ongles, faire des soins de peau... et j'en passe !

 

Tout est parti de mon envie de changer de tête et de trouver mon Graal, à savoir un BON coiffeur pour cheveux afro et métissés.

Jusqu'ici, c'était mission impossible ! Chaque fois que j'ai testé un nouveau coiffeur afro, j'en suis ressortie : mal à l'aise, saoulée, fatiguée, mécontente ou tout ça à la fois.

Certains salons étaient limite sales, parfois les coiffeuses étaient avenantes avec les habituées mais me négligeaient complètement. Pire, parfois, en ayant rendez-vous à 13h00, à 19h00 je n'étais toujours pas sortie du salon, oubliée sous un casque chauffant... Et enfin, les coiffeuses afro avec un vrai talent pour couper les cheveux, c'est rare.

 

J'ai connu Ethnicia en regardant l'émission sur les inventeurs sur M6 ; je me suis renseignée sur la jolie femme du jury et découvert qu'elle était à l'origine du concept. Et, ô bonheur, en allant sur le site internet d'Ethnicia, je trouve un salon à 20 minutes de Banlieue sur Orge, à Corbeil-Essonnes.

Si j'ai envie de tester ce salon, c'est parce que ce n'est pas un salon de coiffure afro. Le concept d'Ethnicia est adaptée à toutes les femmes, toutes les beautés. Ca me plait.

 

Jeudi, je prends mon courage et ma CB à deux mains et j'appelle pour prendre rendez-vous... hop fixé au lendemain.

Vendredi, me voilà devant le salon, sous une pluie battante, ça va être chouette pour le brushing !

Ethnicia Corbeil

Salon Ethnicia - Corbeil Essonnes

 

En entrant, une gentile hôtesse m'accueille et m'invite à m'asseoir. Elle me propose une boisson mais je n'ose pas dire oui... Deux clientes sont déjà entre les mains expertes des coiffeuses : une très jolie dame africaine et une dame plus âgée, blonde. Mixité, j'ADORE !

Surprise : il n'y a AUCUN "bac" (lavabo) visible depuis la rue. J'aime bien, j'ai horreur que les passants assistent à mon shampooinage !

C'est propre, classe, soigné, design. Très glamour comme ambiance, jusqu'à la musique : douce, agréable et pas forte.

C'est le moment de faire le grand saut, j'ai décidé de me faire couper les cheveux !

 

Maïté, ma coiffeuse attitrée me prend en charge. Elle me pose des questions sur moi et remplit une petite fiche. Ai-je le cuir chevelu sensible ? Quels types de soins est-ce que j'applique au quotidien ? La fréquence de mes shampooings (les cheveux afro, très secs, n'ont pas besoin d'être lavés tous les jours), comment je sèche mes cheveux après...

J'explique à Maïté ma routine et elle met en évidence les points positifs et négatifs. Le gros points négatifs étant que je ne sèche pas mes cheveux. Je les sèche à la serviette vite fait, puis... je les attache. Donc, une masse mouillée macère gentiment pendant des heures... Résultats : cheveux cassants, fragilisés, etouffés qui ne poussent plus. Mais trop de sèche-cheveux les abîme, non ? Oui, donc les laisser sécher à l'air libre ou au sèche-cheveux pas trop chaud (on parle de séchage et non de brushing).

 

Ce que j'ai particulièrement aimé, c'est que Maïté ne m'a absolument pas demandé ce que je voulais comme coupe (elle savait que je venais pour ça pourtant). Elle m'a donné de vrais conseils en image, adaptés à mon visage, mon style de vie (bébé, pas le temps toussa toussa). Puis elle m'a posé des questions sur mes limites : la nuque dégagée ou pas ? est-ce que je suis prête à enfin arrêter d'attacher mes cheveux et à bannir ce chignon que je porte toute l'année ?

Je crois qu'elle m'a bien cernée : je suis assez classique (donc pas de couleur criarde, pas de coupe audacieuse à la Rihanna) mais j'ai envie d'un peu de peps dans mon allure.

 

On peut commencer : Maïté "m'habille", inspecte mes cheveux. Puis elle fait une "pré-coupe" pour définir une longueur, elle "sculptera" après le soin.

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Pendant le soin... (on ne rit pas !)

 

Après avoir laissé poser mon soin, Maïté m'invite à me lever pour "aller au bac". Dans une pièce attenante donc, non visible de la rue, je m'installe. J'entends du bruit derrière moi... que fait donc Maïté.

Quelque chose se met en marche : mes jambes remontent toutes seules ! Le siège est électrique de toute évidence et... SURPRISE, il est MASSANT. Pendant le rinçage du soin, je me fais masser par le fauteuil, c'est juste incroyable et super agréable. Je ferme les yeux pendant que Maïté me masse le cuir chevelu : doucement, puis plus fort et enfin très lentement. Je veux épouser Maïté !

 

Mais c'est déjà fini ! Je retourne à mon premier fauteuil, ça y est on va couper. Coupe, coupe, coupe... Mes cheveux tombent par terre, ma transformation a commencé !

Maïté me propose à nouveau un thé, que j'accepte volontiers, totalement zénifiée par mon massage !

photo-4.jpg

 

Maïté m'explique en même temps comment je peux aider mes cheveux à aller mieux. Il faut que j'utilise des produits adaptés pas forcément n'importe quel produit pour cheveux afros. Surtout, les hydrater chaque jour sans les graisser (ce qui les étouffe). Seulement deux lissages au fer par semaine au maximum et en les protégeant de la chaleur avec un spray spécial.

Maïté me présente des produits (sans me pousser à les acheter, et ça j'apprécie) et je choisis ceux que je veux.

 

Séchage-brushing, mise en beauté et me voilà avec un carré pas trop plongeant, la nuque dégagée mais pas trop. Maité me donne plein de conseils pour refaire ma coiffure chez moi et lui donner quelques variantes, de la plus sage à la plus folle.

Je me regarde dans la glace... je vais être honnête : je me kiffe. Voilà. J'ai l'air d'avoir la pêche, je me trouve belle, moderne (mais pas trop). J'ai envie de rentrer chez moi et de me maquiller !!!

 

En partant, il ne pleut plus mais l'air est chargé d'humidité. Une fois à la maison, la coiffure n'a plus autant de volume mais mon fils me trouve "super belle, Maman j'te jure !!!".

 

Et le soir, mon mari me trouve "bombissime". Mission accomplie !

 

En bref, j'ai adoré vous l'aurez compris. Le salon de Corbeil Essonnes est désormais MON salon. J'y retourne dans une quinzaine de jours pour un soin. J'ai décidé de me faire papouiller un peu régulièrement (pas tous les 15 jours hein) et surtout de respecter un peu plus mes cheveux !

 

Mais plus que le professionnalisme exemplaire des femmes qui y travaillent, ce que j'ai adoré c'est de ne pas aller chez un coiffeur afro. De savoir que la prochaine fois, j'irai peut-être avec ma copine Aud', brune et blanche et qu'on sera prise en charge de la même manière.

C'est le premier salon que je connaisse qui propose ce concept et je suis fan. Mixité, métissage, mélange !

Essonniennes de toute couleur, voici une vraie bonne adresse !

 

Carré !

Résultat ! (le lendemain matin, j'ai réussi sans souci à me recoiffer)

(et oui, j'ai des mains de vieiles. Depuis toute petite)

 

Salon de coiffure Ethnicia de Corbeil

43 rue Saint-Spire

91100 CORBEIL ESSONNES

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7 juillet 2012 6 07 /07 /juillet /2012 08:00

J'en ai déjà parlé, depuis plusieurs mois, je perds du poids. Je dis bien "je perds du poids" et pas "je fais un régime".

Ca n'a rien à voir. Je n'aime pas me priver, je n'aime pas me restreindre sur les bonnes choses, donc no régime pour moi.

 

J'ai rééquilibré mon alimentation (en me permettant des écarts quand j'en ai envie), mais ce que je mange est bon (merci mes talents de cuisto et le thermomix).

J'ai renoncé à la natation (trop loin, trop cher) et j'ai repris avec plaisir (mais pas que) la course à pied. Je retrouve petit à petit mon ancien niveau grâce à mon beau-frère qui tous les dimanches vient courir avec moi. Une heure durant, je transpire. Parfois, j'ai l'impression que mon coeur va exploser. Parfois, j'ai l'impression de manquer de souffle. Mais toujours, à chaque fois, je me sens super bien juste après.

 

Grâce à mon blog, j'ai eu l'opportunité de tester le Iyashi Dôme, un concept innovant basé sur l'efficacité des infrarouges longs. Je m'esssplique !!

Tu t'installes dans le dôme, tu te relaxes et tu laisses les infrarouges longs agir. En une séanche d'une demi-heure, tu transpires, tu transpires...comme lors d'une séance de footing d'une demi-heure. Et tu débarasses ton corps de toutes ses toxines et des effets de la pollution.

Ainsi préparé, la perte de poids est grandement facilitée.

 

iyashi_dome_16.jpg

Le Iyashi Dôme

 

On peut faire des séances à Paris et il est également possible de faire du Iyashi Dôme lors d'un séjour à Contrex.

Evidemment, ce n'est pas une solution miracle. Inutile de se goinfrer, de rester sédentaire et inactif et de penser que le dôme va régler tout ça !

Les bonnes vieilles habitudes doivent bien sûr être de mise (alimentation, exercice), mais la sudation et l'élimination permises grâce au dôme permettent d'accélerer un peu les choses !

 

Si le Iyashi Dôme vous intéresse, voici une vidéo qui vous en apprendra plus :

 

Plus d'infos sur la page Facebook du Iyashi Dôme !
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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 08:00

A l'approche de Noël, j'avais publié ce billet sur l'invasion des robots chez moi. Ma robotite aigüe. Ca fait un peu cliché, mais j'aime, j'adore les trucs et machins électroménagers qui nous facilitent la vie mais pas le porte-monnaie.

Je suis d'ailleurs totalement fan du blog Electroméninges (découvert grâce à TheNewMe et Léonie, mes keupines parisiennes).

 

J'évoquais donc en décembre mon futur aspirateur-balai... que j'ai fini par m'acheter bien sûr. Depuis, très régulièrement, je trompe mon mari avec mon Rowenta Air force, 24V (pas 18V, non non, 24 - beaucoup plus puissant).

Je suis comme ça, pour faire ce truc nul qu'est le passage d'aspi, il me faut un truc trop joli, très moderne et qui ne me casse pas le dos en deux.

J'en suis ravie de mon Rowenta. Bien sûr, il ne remplace pas un aspirateur-traineau, mais au moins, je passe l'aspi tous les jours : avec un bébé crapahuteur, c'est pas mal.

 

Depuis quelques semaines, pourtant, la robotite a fait machine arrière.

J'ai vendu mon mixer Moulinex.

J'ai vendu ma machine à pain (qui ne me servait qu'à faire, pétrir et lever mes pâtes à pizza).

J'ai venu mon batteur électrique.

J'ai vendu ma centrifugeuse (c'est à dire que ça me gonfle prodigieusement de faire mes propres jus de fruits, je l'avoue).

 

Pourquoi ?

 

Le 21 mars, j'ai fait entrer le Mal chez moi. Le Mal avait un joli sourire et une très grosse mallette.

Le Mal portait un petit top rose et était super bien maquillée. Le Mal m'a dit que ma fille était belle, adorable.

Le Mal voulait me montrer quelque chose de génial. Elle a ouvert sa mallette, lentement et avec précaution. J'ai alors compris. J'étais FOUTUE.

Elle a sorti un pouvoir magique de la mallette et m'a fait une démonstration.

 

Alors, j'ai mis ma fille sur mon dos (dans son meï taï), pour avoir les mains libres et aider le Mal à nous préparer un repas.

Je l'ai secondée, pas à pas. Je lui ai passé le sucre en morceaux quand elle me l'a demandé. Puis la farine, l'eau, le sel...

J'ai sorti du réfrigérateur des légumes frais pour elle. Avec une vitesse étonnante, elle les a coupé en lamelles fines, façon tagliatelles, c'était beau.

Le Mal m'a ensuite prise par les sentiments. Elle m'a fait un dessert. Deux desserts en fait, en deux temps trois mouvements.

 

Quand le Mal a fini son oeuvre, j'étais séduite. Je voulais le contenu de sa mallette. Et devant moi, elle a rangé le contenu de sa mallette. Et l'a fermée. C'était son pouvoir. Si je voulais le mien, il fallait l'acheter.

 

J'y ai pensé sans cesse, évoquant encore et encore ce truc fabuleux. Mais il y avait les vacances avant. La Guadeloupe, le soleil, la famille...

 

Puis je suis revenue. J'ai fait mes comptes. Et comme je suis légèrement déprimée en ce moment, je me suis dit que mon pouvoir magique, il était grand temps de l'acheter.

 

Dans un petit mois, il sera à la maison. J'en suis complètement gaga. Oui, d'un robot.

 

Mais franchement, il est pas choupinet le Thermomix ?

 

thermomix.jpg

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 08:00

jean-testDonc, presque sans sacrifice alimentaire (parce que, faut pas déconner, le pain, c'est la vie quoi. Merde), je perds les quelques kilos qui me pèsent. Je ne parle pas de rondeurs de femme qui viendraient avec l'âge (je vais avoir 30 ans. sanglots), je parle des kilos avec lesquels je ne veux pas vivre, ce qui est mon droit. Ces kilos-là me pèsent et ne répondent pas à une course effrénée vers les standards couillons de la beauté.

Ils me pèsent à moi, je ne me sens pas bien avec. Je ne suis pas une petite conne superficielle qui a pour objectif de faire du 34 fillette ou de devenir bombasse.Ca c'est dit.

D'ailleurs, je suis DEJA une bombasse. Dans les yeux de mon mari, surtout quand il a un peu bu. Hum. Hum hum.

 

Pour la première fois de ma vie, je mange bien. C'est à dire que je ne mange plus de Pépito à 9 heures du matin, j'arrive à ne pas grignoter avant le déjeuner. L'arrêt du grignotage a dégommé mes premiers kilos. Le sport et une alimentation équilibrée se chargent du reste.

Avec l'aide de ma sage-femme (bénies soient ces femmes aux multiples casquettes), j'ai appris à discerner la faim et l'envie de manger. Ca a l'air con dit comme ça, mais c'est pas très simple.

 

J'ai accepté de perdre du poids, lentement. Alors qu'il y a quelques années, j'avais testé tout ce qui existait sur le marché : Dukan et soupe aux choux compris. L'un m'avait provoqué une overdose de fromage blanc et d'escalope de dinde, l'autre avait failli provoquer un divorce. Pour cause de pets nauséabonds aux choux. Bon appétit.

 

Il y a quelques semaines, les piles de la balance sont tombées en rade. J'avoue que malgré toutes mes bonnes résolutions, je continue de me peser une fois par semaine, même jour, même heure. Et là, plus de pile (ces saletés de piles rectangulaires introuvables).

 

Pas de balance, il me restait mon jean-test. Vous avez bien un jean-test vous aussi non ? Ce jean pouvant coûter entre 10 et 200 euros, acheté au marché, chez Gap, chez Zara, HetM et j'en passe...

Le jean qu'on achète par hasard, parfois sans même l'essayer... Il a l'air pas mal sur son cintre-pince, la coupe est bien, hop je l'achète !

Et à la maison, on l'essaye et là, ô miracle ! Il te va comme un gant. Traduction : il te fait un cul d'enfer, la taille masque bien tes petites poignées d'amour, il met en valeur tes ballerines rouge vermillon et avec ton pull jaune décolleté... Mamma mia !!!

 

Quelques temps après l'achat du jean-test, tu fais un bébé. Tu pousses, le bébé sort (ça a l'air si simple quand on l'écrit). Il te reste un peu de peau en trop et un ptit peu de gras aussi. Le jean-test est relégué au fond d'un placard, parce que ne serait-ce que l'essayer te ferait trop de mal.

C'est pareil pour moi. Abandonné au fond de l'armoire, le jean-test.

 

Mais après quelques mois d'efforts, je l'ai ressorti... Je l'ai enfilé : les chevilles passent. You-pi. Les mollets suivent, comme dans du beurre. J'ai jamais eu de mollets musclés, malgré la course à pieds.

Les genoux ? Une formalité.

Aïe, ça coince au niveau des cuisses ! J'aurais dû mettre un peu d'huile de monoï pour faire passer. Mais ils passent, les petits filous, ils passent !

Les cuisses, c'est plus difficile. Ca accroche, avec un effet vicieux de palpé-roulé. Ca me remonte tout ce que ça ne devrait pas remonter. Quelles garces ces cuisses.

Je force un peu, gniiiiiiiiiiiiiih et voilà.

 

Un combat des plus rudes s'annonce. Un combat entre moi et mon cul. Hi-han. Hi-han. Hiiiiiiiiiiiiiiii-haaaaaaaan.

Gnick, mouarf, voilà !!! (alleluïaaaaaa !!!!). Et quand enfin, enfin, enfin mes fesses sont casées, et bien je m'aperçois qu'elles ne le sont pas en totalité. Il reste, celui communément appelé "sourire du plombier". La naissance des fesses quoi. Dieu que c'est laid !

Et en plus, j'arrive pas à fermer ce foutu jean.

Alors, je pourrais ruser, laisser les choses comme ça… et les recouvrir de la tunique la plus longue possible histoire de cacher la misère... Ce serait pathétique, mais je pourrais.

 

Mais, dans ma grande sagesse de presque-trentenaire, je vais ôter ce jean. Avec un chausse-pied, des pinces et un peu de beurre (la bête étant encore plus difficile à enlever qu’à enfiler).

 

Et je vais me racheter un jean-test. Une taille au-dessus.

Pourvu qu’il me fasse aussi un cul d’enfer !

 

 

P.S : Demain ma fille a UN AN !!!

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 08:00

swimming-pool.jpgJ'ai rééquilibré mon alimentation.

Je ne grignotte (presque) plus.

Je n'ai presque plus de fringales dévastatrices.

J'ai perdu 4 kilos sans me priver.

 

La dernière étape était de reprendre le sport. De bouger. Chose que je ne fais presque plus depuis que  fille est née. Idéalement, j'aurais voulu reprendre la course à pied. J'avais un sacré niveau avant de tomber enceinte. J'ai même couru la Parisienne. Sauf que courir avant d'avoir rééduqué son périnée, c'est pas une super idée (rapport au fuites de pipi).

La rééducation dudit périnée étant en cours, ma sage-femme me permis de commencer la natation. Très doucement. No problem, je suis taureau ascendant sireine.

 

J'ai ressorti mon maillot de bain noir de mon tiroir, plusieurs semaines à l'avance. Histoire de me faire à l'idée. Juste pour être sûre, je l'ai essayé. Sanglot. Honte. Dépression.

 

- Allez, ne pleure pas. N'oublie pas que tu as eu un enfant. Il parait qu'il faut un an pour perdre ! Et puis, tes bouquins le disent, devenir parent, ça transforme !

 

Mon mari est si gentil avec ses bras musclés et ses abdos en béton. Ca l'a transformé la paternité, ça se voit. Je m'en fous, moi au moins, je ne perds pas mes cheveux. Oui, je sais je suis méchante.

 

J'ai donc remisé mon vieux maillot et j'en ai commandé un autre dans la seconde chez BonPrix (pas cher et top qualité) en soldes. Et un bonnet de bain. Hum.

 

Et un vendredi soir, j'ai senti que j'étais prête. Prête à me lever aux aurores le lendemain matin pour aller nager. J'ai donc laissé toute ma petite famille endormie à la maison et je suis allée à la piscine.

 

En enfilant mon maillot dans la cabine, je me suis rendue compte que mon épilation du maillot était très approximative. Traduction : j'avais un peu de persil qui dépassait de mon cabas.

Peu importe, je suis là pour nager. Appelez-moi Laure Manaudou.

Un passage sous la douche (j'ai cru mourir brûlée au deuxième degré) et roulez nagez jeunesse !

 

J'ai marché jusqu'au grand bassin (en dissimulant mon épilation foirée avec une serviette), en repensant à mes années sportives. 8 kilomètres deux fois par semaine, ça laisse des traces. Je n'aurai aucun mal à me remettre à bouger. Je vais faire comme m'a dit ma sage-femme, y aller doucement. Genre, je vais nager une heure. Sans m'arrêter.

 

Je démarre par deux longueurs de brasse pour m'échauffer. Je nage lentement pour permettre à mes muscles de bien se détendre. C'est bon, je suis échauffée. Je peux attaquer le crawl.

 

J'ai cru décéder du poumon au bout de deux longueurs. J'ai regagné le bord du bassin en soufflant comme un vieux phoque fumeur de longue durée. Et asthmatique. Un gentil maître-nageur s'est approché...

 

- Si vous débutez, il faut y aller doucement Madame. L'important n'est pas de nager vite, c'est de nager longtemps...

- Je ne débute pas ! Je courais. Là j'ai du poids à perdre, je viens d'avoir un bébé (ne pas préciser que ma fille a 10 mois). Mais je suis une ancienne sportive, j'ai couru la Parisienne. Et un semi-marathon aussi. Deux fois !

 

Et voilà. Nanette dans toute sa splendeur. Quand je suis contrariée/vexée/triste/impatiente/stressée je me mets à jacter. Sauf que là, j'avais une petite boule dans la gorge. La honte. Ne pas pleurer, ne pas pleurer.

 

J'ai surmonté mon envie subite d'aller me rhabiller et de rentrer à la maison. Je suis retournée à l'eau et j'ai nager lentement. Pendant une heure.

 

En rentrant, j'étais vannée. Mais tellement, tellement contente de moi, de ne pas avoir baisser les bras...

 

Et ça fait plusieurs semaines que ça dure. Chaque week-end, ou le soir en semaine (enfin, quand mon mari est là...).

Et en fait, une fois passé le cap du "je me traîne dans l'eau comme un lamentin", on se sent drôlement mieux et fière de soi.

 

Depuis, j'ai fait la connaissance d'autres "nageuses" du dimanche. On s'aperçoit, un petit hochement de tête pour dire bonjour et c'est parti.

On ne sympathise surtout pas. Comme si toutes, nous savions qu'il nous en faudrait peu pour papoter au bord de l'eau au lieu de faire nos longueurs !

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Ca va beaucoup mieux depuis, t'as vu ?

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 08:00

Le samedi 11 février, j'ai donc visité en avant-première la maternité flambant neuve de Port-Royal. J'y ai retrouvé avec plaisir mes lectrices invitées : Marion et Maman Nashii que je rencontrais pour la première fois (deux belles rencontres). J'avais aussi invité Nurselily via facebook et j'ai apprécié d'avoir sur place son regard de professionnelle (elle est infirmière à l'APHP).

Je m'attendais à en prendre plein les yeux, je n'ai pas été déçue. C'était incroyable. Pendant la visite, j'écrivais dans ma tête un billet du tonnerre et aujourd'hui, j'ai envie de parler de tout autre chose, de ce que j'ai préféré de cette journée de samedi.

Madame Parle, qui était présente, a fait un récit complet, objectif et en images de cette visite et je vous invite fortement à aller le lire (avec en prime des photos - elle en fait toujours de sublimes). Honnêtement, je ne pourrai pas faire mieux. Bravo Madame Parle.

 

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Une petite vue parisienne des immenses baies vitrées de Port Royal

 

J'ai donc envie de raconter ici ma rencontre avec le Docteur Michel Teboul. MONSIEUR Michel Teboul.

 

Pendant toute la visite de l'hôpital, un homme s'est fait discret, répondant ça et là aux questions. C'était le Docteur Teboul, chargé du service du planning familial et de l'orthogénie.

A la fin de la visite, il a proposé à quelques-unes d'entre nous de visiter son service. J'ai accepté. Et je ne l'ai pas regretté.

 

Si tu suis un peu le blog, tu sais que le sujet me touche particulièrement (voir mon billet sur la relation parent-ado et la contraception), parce que j'ai été concernée.

C'est donc avec une journaliste du magazine Parents, une autre du magazine Profession Sage-femme (enfin je crois...) et une lectrice de Mère Bordel que je suis allée voir le service du Docteur Teboul.

 

J'ai été un peu déçue par l'entrée du service. Un long couloir gris avec des baies vitrée donnant sur la rue pour arriver à une toute petite porte grise. Pas de grande double-porte comme à la maternité. Toutefois, je comprends parfaitement qu'il soit délicat d'intégrer un service d'orthogénie dans un bâtiment sensiblement tourné vers la naissance, la maternité et la PMA. Le Docteur Teboul le comprend aussi et nous a même fait remarquer que même si ce n'est pas parfait, l'essentiel est de pouvoir faire ce qu'il fait. Ecouter, prévenir, conseiller, soigner.

 

Le service est assez petit, deux ou trois pas séparent la petite salle d'attente du bureau d'accueil. J'espère qu'à terme, il y aura un espace plus grand. J'ai tout de même réussi à imaginer ces murs neufs couverts d'affiches sur la prévention, le dépistage, la contraception, l'amour...

Sur la table basse, j'ai imaginé des dépliants sur les mêmes sujets, des préservatifs gratuits (pourquoi pas ?).

 

Nous avons eu la chance de discuter un long moment avec le Docteur Teboul. Il nous a rappelé les dispositions légales en matière d'IVG, nous a parlé des conditions d'exercice de son métier. Il a parlé de son parcours, de cette volonté de se spécialiser dans ce domaine et surtout de cette réalité qui file la chair de poule : il y a de moins en moins de médecins qui pratiquent les IVG. Pour plein de raisons : convictions personnelles, spécialité peu rentable, pas très "hype"...

 

J'ai fini par lui poser la question de la prise en charge des mineurs. Comment s'occuper de celles qui ne peuvent pas "parler" chez elles ? 

Evidemment, ça a fait remonter plein de choses. Je ne sais pas si Monsieur Teboul et les femmes présentes ont remarqué que j'avais une grosse envie de chialer (mon mal de dos du moment n'arrangeait rien). Je pense que oui.

Il y a eu ce bel échange, que je me suis permise parce que je ne suis pas journaliste. Et parce que face à cet homme barbu, souriant, tellement humain, je me suis sentie très très très à l'aise...

 

- J'ai eu mon premier enfant à 18 ans. Je n'ai rien dit pendant 8 mois... Je pensais à l'époque que mes parents me tueraient, c'est con...

 

- Justement. Quand Elles viennent, si elles ne veulent pas parler à leur parents, on ne les force pas. Mais on essaie de savoir si peut-être, cette peur, cette angoisse de dire la vérité, ça n'est pas juste dans leur tête.

Souvent, elles viennent seules, ou avec un adulte accompagnant pour le premier rendez-vous et au suivant, elles reviennent avec leur maman. Parce qu'elles ont réussi à le dire.

 

Dans l'ascenseur, j'ai essuyé une petite larme, hop ni vu ni connu.

On a encore parlé, parlé, parlé. Je crois qu'à un moment, je lui ai dit qu'il était formidable. Que je l'admirais, que j'aimais sa façon de parler. J'ai été "trop" je crois. Mais je m'en fous. On devrait répéter tous les jours aux hommes comme lui qu'ils sont formidables de patience et d'écoute, qu'au fond d'eux-mêmes ils sont pédagogues et médecins jusqu'au bout des ongles.

 

J'ai visité la maternité de Port Royal samedi 11 février. Ce que j'ai préféré, c'est le service d'orthogénie et du planning familial. Sombre et vide, mais résonnant déjà de la détresse des jeunes filles ou de leur détermination. De leur innocence et de leur méconnaissance de leur corps, de leur attente de réponses.

 

Je sais donc très bien qu'il existe d'autres Docteur Teboul en France. Heureusement.

 

Mais j'avais envie aujourd'hui de le mettre à l'honneur, parce que de cette maternité high tech, il est et restera mon meilleur souvenir.

 

Monsieur Michel TEBOUL, docteur, merci.

 

Michel-teboul-copie-1.jpg

Le Docteur Michel Teboul

(photo trouvée via Google, je n'ai pas osé lui demander de poser)

 

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 08:00

Lundi 6 février, j'étais au Palais des Sports. J'ai eu la chance d'avoir deux places pour aller voir la comédie musicale "Adam et Eve - La Seconde Chance".

Je savais qu'Aud', cousine chérie de Monsieur Nanou (et l'un de mes témoins de mariage), avait envie d'aller le voir alors c'est elle que j'ai choisie pour m'accompagner.

Je précise que nous sommes toutes les deux "bon public" et que nous adorons les comédies musicales (mais pas toutes).

photo-copie-1

C'est donc une Aud' transie de froid que j'ai rejoint à la Porte de Versailles. En nous retrouvant, nous avons poussé notre cri traditionnel "Gniiiiiiiiih !!", qui veut dire à peu près qu'on est trop contentes de se retrouver comme au bon vieux temps (celui où je n'avais pas de bébé), à Paris pour une soirée trop bien. 

Nous sommes ensuite aller manger dans une brasserie juste en face. Super repas. Comme le spectacle promettait de durer plus d'une heure, nous avons pris soin de bien nous hydrater :

photo.JPG Kir à la pêche (il n'y avait pas d'eau. Hum)

 

Enfin assises dans la salle, nous étions excitées comme des puces. Ou plutôt comme des gamines avant le "pestacle". Le temps d'envoyer quelques tweets et de publier 2-3 photos sur ma page et déjà les lumières s'éteignent...

 

Bon, je ne vais pas tout raconter quand même. Sachez que j'ai beaucoup, beaucoup aimé. Voire surkiffé. Je m'attendais à voir une énième adaptation de la Genèse avec une pomme, un serpent, un Adam innocent piégé par une Eve manipulatrice... Mais l'histoire est complètement revisitée. Voici le pitch, tel qu'il est décrit sur le site officiel du spectacle :

 

Solus, le Guide de l’étincelante Cité d’Eden, s’apprête à célébrer le mariage de sa fille unique Lilith avec Adam, le général en chef des Soldiers, quand une bande de protestataires fait irruption au milieu de la cérémonie.

Snake, leur porte drapeau, dénonce la misère qui règne au-delà des murs dorés de la Cité, de « l’autre côté ».

Au milieu de cette foule en colère, une jeune métisse à la beauté solaire, Eve, sourit à Adam.

Le regard d’Eve subjugue Adam. 

Eve va entraîner Adam hors des murs de la Cité et lui faire découvrir un monde dont il ignorait tout, un monde de labeur, de souffrance mais aussi de fraternité, de tolérance et de partage. De « l’autre côté », Adam & Eve découvrent leur amour. 

Avec ces gens qui n’aspirent qu’à un monde meilleur, Adam se rend compte que ses certitudes basculent… avec Eve une autre vie est possible.

Ensemble, forts de leur amour, portés par ceux de « l’autre côté », ils vont se battre et donner une seconde chance à l’humanité.

 

Le décor alterne entre une cité d'Eden très moderne (gratte-ciel, décor métallisé...) et l'Autre Côté, plus vert, plus pauvre... La technologie, le factice, l'argent versus l'authenticité, la nature, la simplicité.

 

Au début du spectacle, la chanteuse Lisa Pastor (qui interprète Lilith) exécute une chorégraphie digne des plus grandes danseuses de pole dance (en chantant s'il vous plait). On peut trouver ça vulgaire. Aud' et moi on a trouvé ça carrément dément et remarquablement dansé ! A croire qu'elle avait fait ça toute sa vie. Bon, avec son corps de déesse, on avait un peu envie de la taper la Lilith, mais on s'est retenu. Elle était incroyablement belle et sexy à dire vrai et son rôle lui allait parfaitement.

 

Dans le spectacle, Eve est métisse. On dirait un peu moi avant de tomber enceinte, hum. Avec les abdos en plus.

J'ai redécouvert avec plaisir la voix de Cylia, qui est magnifique dans son rôle. Mais bon, pareil, j'ai failli monter sur la scène lui dire que dès qu'elle porterait Abel et Caïn (Cf. la Bible), elle pourrait dire adieu à ses abdos! Non parce que, je veux pas faire ma jalouse mais une nana trop belle, trop bien faite et qui chante et danse si bien, ça fout un peu les nerfs. Je me suis consolée en regardant un peu mon 90 E. De ce côté-là, elle a encore pas mal de taf.

 

Et Adam... est interprété par Thierry Amiel. Thierry Amiel, je surkiffe sa voix que j'avais déjà remarquée dans Nouvelle Star à l'époque. Mais physiquement, c'est pas trop mon type de mec. Il a l'air tout jeunot et puis il est tout fin. Et il a des cheveux alors que j'aime les hommes à poils ras. Sauf que dès qu'il se met à chanter, j'ai envie de le violer. Je sais pas, y'a un truc qui se dégage qui me rend un peu nympho (et infidèle un peu aussi non ?).J'ai envie d'ébouriffer sa tignasse blonde et de lui rouler un gros palot. (je suis mariée et heureuse)

Je crois qu'à un moment donné, Aud' aussi a eu envie de lui. Le sourire qu'elle affichait dans le noir de la salle de spectacle ne laissait aucun doute planer... Quoique, je crois qu'elle en pinçait plutôt pour Nuno Resende, qui interprétait Snake l'indigent. Il faut dire qu'il a passé la moitié du spectacle torse nu. Abdo-Galak. Miam. Et encore une voix de dingue.

Aud' et moi nous sommes mises d'accord pour envoyer un petit mot à Nuno et Thierry, des fois qu'ils voudraient passer un ptit week-end avec des nanas sympas (ou seulement avec moi, tant pis pour Aud' !). (je suis mariée et j'ai des enfants)

339.jpg

Chante pour moi beau gosse !

(copyright site officiel)

 

J'ai adoré les chansons (je suis repartie avec le CD... et un mug), nous en connaissions déjà certaines. Nous avons donc chanté. Bien fort.

A un moment donné, j'ai vu que Thierry Amiel m'envoyait des bisous volants. J'ai adoré. Pardon ? Où j'étais placée ? Assez haut dans les gradins, oui, c'est vrai. Mais je sais que c'était pour moi. Et pas du tout pour saluer son public, comme on pourrait le croire. (je suis cinglée)

 

Quelques chansons nous ont vraiment filé les larmes aux yeux (le solo piano-voix de Thierry Amiel et le titre en solo de "Strawberry"), un peu à cause des paroles, beaucoup à cause des voix. D'autres nous ont fait rire, danser et taper des mains. Bref, nous nous sommes amusées et diverties et tant mieux, nous étions venues pour ça.

 

Le final a été grandiose. Pascal Obispo est venu saluer le public et féliciter la troupe. Puis le rideau s'est baissé, puis relevé pour un rappe, puis baissé à nouveau définitivement.

 

Nous sommes reparties nous cailler les miches jusqu'au parking où nous attendait ma fidèle 106. On a mis le CD (tout juste acheté) et on a encore chanté. Il n'a pas plu, donc on ne devait pas être trop mauvaises !

 

C'était un bon spectacle (mais ce n'est que notre avis) que je conseille aux amateurs de comédies musicales, parce qu'il casse un peu le genre selon moi. Il OSE. On n'est pas dans Cendrillon. Il y a un peu de sexe, des gros mots, des bons sentiments, de la voltige aérienne, de bonnes chorégraphies...

 

Et c'était une belle soirée pour moi. Ca m'a rappelé nos périples en 106 avec ma petite Aud', de 7 ans ma cadette. Il y avait bien longtemps qu'on n'avait pas ri et papoté comme ça...

 

Petit bémol : on n'a pas bu de rosé à table. On aurait dû.

 

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 08:00

busy-mom-2-1--copie-1.jpgDans l'épisode précédent, je vous expliquais les difficultés que je rencontre pour m'organiser à la maison. Oui, oui, je sais je n'ai que deux enfants, dont un pré-ado qui gère pas mal de choses notamment les douches/bains, l'habillage etc (parfois de manière très approximative...).

 

Les États Généraux de la Maisonnée ont commencé à porter leurs fruits ! Notre première étape vers le niveau 100 de l'organisation familiale (sachant que j'en suis au niveau 22, hum.) a été la confection des menus. Parce que mon envie de faire à manger commençait sérieusement à diminuer. Alors qu'à la base, je suis une sorte de Maïté, sans l'accent du sud et en nettement plus bronzé !

 

J'ai donc fait les menus du soir (le midi je suis seule avec ma fille, sauf le mercredi) des 3 dernières semaines de janvier et nous avons fait toutes les courses à partir de ce planning. Pour la première fois depuis fort fort longtemps, notre caddy ne ressemblait pas du tout à celui du mois d'avant.

 

Pour élaborer mes menus, j'ai d'abord listé toutes les recettes que je connaissais en les classant un peu. Les faciles et rapides genre spaghetti bolognaise / les repas +++ genre tartiflette ou pizza maison / le poisson...

Et en fait, je me suis rendue compte que je savais faire plein de trucs. Je suis une sorte d'encyclopédie de la bouffe en clair.  Bon, ok, je sais faire pas mal de recettes que tout le monde sait faire, voilà t'es contente ?

 

Au départ, j'ai voulu respecter le truc scientifique des nutritionnistes, à savoir : à chaque repas, un peu de féculents, un peu de légumes un peu de protéines. Mais j'ai vite réalisé que c'était pas possible chez nous, enfin pas possible pour moi. Si je fais une poêlée de légumes, je ne vais pas aussi faire des pommes de terre à côté, ou des pâtes. En tout cas, pas tous les soirs.

J'ai donc élaboré une stratégie très complexe à l'aide d'équations du second degré, de graphiques et de courbes. J'y ai passé de longues heures. Hum.

Bon, ok. J'ai sélectionné quelques critères simples qui doivent figurer obligatoirement toutes les semaines :

 

- Du poisson au moins une fois par semaine (ne pas abuser sous peine de divorce, mon mari étant un redoutable carnivore)

- Un repas +++ le vendredi soir (= un repas convivial et parfois calorique qui nous réunit en famille sans se soucier de l'heure du coucher : burger maison, pizza, fondue, raclette, tartiflette, confit de canard - slurp - fajitas)

- Alterner de manière raisonnable légumes et féculents

- Eviter voire bannir les plats cuisinés (ce que je fais déjà).

- Laisser le libre choix du dessert (quand même !)

 

Notez bien que mon mari et mon fils mangent absolument de tout (sauf petits pois et maïs pour le Haricot), donc élaborer des menus équilibrés que tout le monde aime ne m'a posé de problème.

 

Et j'y suis arrivée ! Chaque soir vers 18h00, je me mets aux fourneaux quand ma fille me le permet (sinon, je la refourgue à son frère - pour qu'ils passent du temps ensemble bien évidemment). En semaine, mes préparations sont rapides, le vendredi et le week-end je prends mon temps.

 

A titre d'exemple, cette semaine on mange ça :

 

- Lundi : Escalopes de dinde (émincées) au curry + riz (j'y mets aussi des poivrons, miam miam)

- Mardi : Papillottes de poisson + "brocolis mix" (brocolis, carottes,chou fleur)

- Mercredi : Quiche + salade

- Jeudi : Gratin de courgettes et viande hachée

- Vendredi : Pizza maison aux anchois

- Samedi : Midi - Côtes de porc + haricots verts / Soir : Poulet + pommes de terre

- Dimanche : Midi - Tomates farcies + riz / Soir : Tarte (tarte ça veut dire "quiche à quelque chose)

 

Pour les desserts, j'avoue que je ne propose pas 10 choix hein, on n'est pas au resto ! Je fais mes yaourts (très très économique, et pas difficile), les compotes sont communes (un peu pour le bébé, un peu pour nous), et j'achète parfois des crèmes dessert (en attendant d'apprendre à les faire). Et souvent... y'a des gâteaux ou tartes maison.

Le planning est derrière la porte de la cuisine, le soir avant de me coucher, je le consulte et je sors du congélateur les ingrédients pour le lendemain, s'ils sont congelés.

 

Tout le monde est très content de cette nouvelle organisation. Je suis vraiment nouille de ne pas l'avoir mise en place quand je bossais à l'extérieur, ça m'aurait facilité la vie.

 

Prochaine phase de ma womanizer attitude : organiser ma journée de boulot à la maison et essayer de paramétrer un "Manizer" aka mon mari. C'est pas gagné-gagné.

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