A l'approche de Noël, j'avais publié ce billet sur l'invasion des robots chez moi. Ma robotite aigüe. Ca fait un peu cliché, mais j'aime, j'adore les trucs et machins électroménagers qui nous facilitent la vie mais pas le porte-monnaie.
Je suis d'ailleurs totalement fan du blog Electroméninges (découvert grâce à TheNewMe et Léonie, mes keupines parisiennes).
J'évoquais donc en décembre mon futur aspirateur-balai... que j'ai fini par m'acheter bien sûr. Depuis, très régulièrement, je trompe mon mari avec mon Rowenta Air force, 24V (pas 18V, non non, 24 - beaucoup plus puissant).
Je suis comme ça, pour faire ce truc nul qu'est le passage d'aspi, il me faut un truc trop joli, très moderne et qui ne me casse pas le dos en deux.
J'en suis ravie de mon Rowenta. Bien sûr, il ne remplace pas un aspirateur-traineau, mais au moins, je passe l'aspi tous les jours : avec un bébé crapahuteur, c'est pas mal.
Depuis quelques semaines, pourtant, la robotite a fait machine arrière.
J'ai vendu mon mixer Moulinex.
J'ai vendu ma machine à pain (qui ne me servait qu'à faire, pétrir et lever mes pâtes à pizza).
J'ai venu mon batteur électrique.
J'ai vendu ma centrifugeuse (c'est à dire que ça me gonfle prodigieusement de faire mes propres jus de fruits, je l'avoue).
Pourquoi ?
Le 21 mars, j'ai fait entrer le Mal chez moi. Le Mal avait un joli sourire et une très grosse mallette.
Le Mal portait un petit top rose et était super bien maquillée. Le Mal m'a dit que ma fille était belle, adorable.
Le Mal voulait me montrer quelque chose de génial. Elle a ouvert sa mallette, lentement et avec précaution. J'ai alors compris. J'étais FOUTUE.
Elle a sorti un pouvoir magique de la mallette et m'a fait une démonstration.
Alors, j'ai mis ma fille sur mon dos (dans son meï taï), pour avoir les mains libres et aider le Mal à nous préparer un repas.
Je l'ai secondée, pas à pas. Je lui ai passé le sucre en morceaux quand elle me l'a demandé. Puis la farine, l'eau, le sel...
J'ai sorti du réfrigérateur des légumes frais pour elle. Avec une vitesse étonnante, elle les a coupé en lamelles fines, façon tagliatelles, c'était beau.
Le Mal m'a ensuite prise par les sentiments. Elle m'a fait un dessert. Deux desserts en fait, en deux temps trois mouvements.
Quand le Mal a fini son oeuvre, j'étais séduite. Je voulais le contenu de sa mallette. Et devant moi, elle a rangé le contenu de sa mallette. Et l'a fermée. C'était son pouvoir. Si je voulais le mien, il fallait l'acheter.
J'y ai pensé sans cesse, évoquant encore et encore ce truc fabuleux. Mais il y avait les vacances avant. La Guadeloupe, le soleil, la famille...
Puis je suis revenue. J'ai fait mes comptes. Et comme je suis légèrement déprimée en ce moment, je me suis dit que mon pouvoir magique, il était grand temps de l'acheter.
Dans un petit mois, il sera à la maison. J'en suis complètement gaga. Oui, d'un robot.
Mais franchement, il est pas choupinet le Thermomix ?