Je suis désolée de ne pas avoir répondu à vos commentaires depuis quelques jours. Je suis là, tout va bien, mais j'ai une flemme immense et tout plein de trucs à faire.
Je vais le faire, dès que je peux utiliser mon ordi pour autre chose qu'envoyer des mails partout et imprimer des livrets de messe !
Je ne pouvais pas ne pas repasser ici te tenir au courant. Tu le mérites puisque toi et moi, c'est une affaire qui marche depuis novembre 2009 et ce premier billet...
Depuis, il s'en est passé des choses entre nous, tu sais plein de trucs sur moi. Tu peux me faire chanter, mais comme tu n'es qu'amour et honnêteté, tu ne le feras pas !
Voila les dernières nouvelles du front. Ce qui se passe du côté de Banlieue sur Orge, du côté de mon mariage, du côté de mon taf et du côté de mon ventre...
- Lundi 20 était mon dernier jour de travail avant mes congés. Tu l'auras compris, je ne suis pas licenciée. On ne licencie pas une femme enceinte, sauf pour une faute grave. Et je n'ai pas fait de faute, BORDEL, je n'ai pas fait de faute.
Mon boss a deux énormes testicules au niveau de la gorge. A l'heure où j'écris, il est obligé de me garder, mais il n'a pas encore eu les couilles le courage de me le dire en face. Je ne fais plus le même boulot qu'avant, je fais de la veille juridique, assez pointue, mais j'aime ça. Je lui prouve chaque jour que "insuffisance professionnelle" est un terme qui ne m'était pas destiné.
Je ne l'ai pas sous les yeux tous les jours, ouf ! Et il me paie, ce connard... et me fait profiter d'une sacrée mutuelle. C'est que j'ai les dents du Haricot à redresser moi !
- Lundi 20, nous avons ENFIN revu notre Petit Pois et fait la connaissance de notre obstétricien. Tout s'est bien passé, il faudra que je te raconte ! Dans mon ventre, c'est une sacrée fiesta, il saute en l'air, se tourne, se retourne. Je n'ai jamais rien vu d'aussi beau. Monsieur Nanou est bluffé, la vie c'est quand même un putain de miracle...
Demain matin, nous ferons une "vraie" écho, celle des 12 SA. Nous emmenons le Haricot avec accord du médecin. Il est important de l'impliquer et surtout de le rassurer. Il entame une légère phase de régression au stade bébé... je t'en reparlerai (c'est que j'en ai des trucs à te dire).
- J'ai entamé la semaine marathon... seule. Monsieur Nanou est en déplacement depuis lundi et jusqu'à ce midi. No comment. Heureusement qu'il a pleuré en voyant le bébé, sinon j'aurais divorcé avant d'être mariée ! Entre empaquetage de dragées, impression de livrets de messe et coups de fil aux prestataires, je suis débordée et crevée ! J'ai de belles cernes !
- Samedi dernier, j'ai dû changer de coiffeuse au pied levé. Celle que j'avais choisie a examiné ma tignasse et ma chute de cheveux au milieu du crâne (cadeau de chimio "légère") et m'a pourri le moral en deux secondes. Je me suis sentie chauve et moche. Pour régler le problème, il me fallait payer une somme astronomique. Ma soeurette est venue à ma rescousse et on a trouvé quelqu'un de génial et de plus près.
Le make up se fera chez Marionnaud. Sans mentir, je pense avoir sur le visage les produits les plus chers qu'ils vendent ! Et je ne ressemble pas un pot de peinture, ni à une pute discount de chez Aldi !
J'ai très envie de m'acheter tout ce qu'elle m'a mis sur la figure pendant la séance d'essai. Mais je sais pas trop si la banque m'accorderait un crédit pour ça !
- Les hormones se calment un peu, moins de nausées... mais plus d'appétit. Mon petit ventre pousse et j'ai abandonné l'idée de porter un jean "normal". On m'a prêté des pantalons de grossesse et je compte acheter d'occaze chez ma coupine Madame la Marchande.
Madame la Marchande, dès que je sentirais l'appel des achats (et dès que mon compte en banque reprendra une activité normale), je passerai chez toi.
- On va mettre 2-3 mois je pense à se relever du mariage, financièrement. Je vais devoir être patiente avant d'entrer dans une frénésie d'achats pour bébé et assouvir une lubie de femme enceinte : trouver un "Moïse" pas cher et le retaper...
J'ai peur de manquer de sous, j'ai peur qu'il pleuve le jour J, j'ai peur de tout en fait... Mais, comme le dit, ma grenouille joueuse de viole :
"On mangera quand même du pain frais à midi"
Tu as raison Béatrice, y'a pire comme problème que de se marier et d'attendre un Petit Pois. Donc, relativiser, souffler, et NE PAS STRESSER !
